Axe the Household Income Policy

Did you know…

…that in New Brunswick if you are on social assistance but your partner or roommate is not, you are likely to be forced to live apart due to the Household Income Policy? We are calling on the New Brunswick government to end the Household Income Policy for social assistance recipients. Join us!

Abolissez la politique de revenu des ménages

Saviez-vous…

…qu’au Nouveau-Brunswick, si vous êtes bénéficiaire de l’aide sociale mais que votre partenaire ou colocataire ne l’est pas, vous risquez d’être obligés de vivre séparément en raison de la politique sur le revenu des ménages. Nous demandons au gouvernement du Nouveau-Brunswick de mettre fin à la politique sur le revenu des ménages pour les bénéficiaires de l’aide sociale et de rendre l’aide sociale plus équitable pour tous. Joignez-vous à nous !


Send a Letter

Dear Minister Bruce Fitch,

I would like to join other disability rights advocates in their request that the government of New Brunswick put an end to the Household Income Policy for social assistance recipients (Section 6.1 of the Social Assistance Policy Manual). It is my hope that, as the government of New Brunswick completes its social assistance policy review, this will be one of the key changes taken by our government in an effort to make social assistance more just for all.

The Household Income Policy governs, in part, the process of determining social assistance eligibility and benefit rates. Under the Household Income Policy, “two or more persons residing together who share the responsibilities of the household and benefit economically from the sharing of food, shelter and/or facilities” are defined as an Economic Household. Eligibility for and rates of financial support depend on the total household income, not individual financial circumstances. The Household Income Policy (6.1.) overtly states “the determination of an economic household will often result in assistance being refused, cancelled or decreased, depending on the particular circumstances.”

We consider the Household Income Policy to be unjust, discriminatory, needless, costly, outdated, and indefensible. It can create conditions where social assistance recipients in New Brunswick have to live away from their spouses, family, friends, and support networks or potentially lose access to some or all of their social assistance benefits.

Social assistance rates in the province are among the lowest in the country, are not raised every year, and do not take into account increases in the cost of living. While the household income cap for people living on social assistance should be raised to a decent amount (advocates recommend $50,000), all people in a household also deserve their own income and associated financial autonomy. Changing the Household Income Policy would give more autonomy to those accessing social assistance.

I feel that this policy is discriminatory to different groups of people, including people living with disabilities. New Brunswick has the second-highest rate of people living with disabilities in the country. The policy does not consider the additional costs that come with having a disability. To keep their benefits, a person with a disability is forced to live alone, often in isolated and unsafe conditions.

The end of the Household Income Policy will save the government money, time, and resources. Ending it will mean a streamlining of social assistance applications – the long list of exceptions to the policy shows that it is needlessly costly while also exclusionary to many groups of people. The end of the Household Income Policy may allow more social assistance recipients to share housing with others, thereby reducing housing insecurity and ensuring access to networks of care.

Putting an end to the Household Income Policy is an important step towards fair social assistance policies that let people live a life of dignity, autonomy, and compassion.  New Brunswick has the opportunity to be a leader in positive social policy change.

Send this letter to Social Development Minister Bruce Fitch (cc’d to Premier Blaine Higgs and all the party leaders) here.

Envoyer une Lettre

Monsieur le Ministre,

Je tiens à joindre ma voix à celle des défenseurs des droits des personnes ayant un handicap. Nous demandons au gouvernement du Nouveau-Brunswick de mettre fin à la politique sur le revenu du ménage pour les prestataires de l’aide sociale (à la section 6.1 du Manuel des politiques du programme d’aide sociale). Lorsque le gouvernement du Nouveau-Brunswick aura terminé l’examen de sa politique d’aide sociale, j’espère que ce soit l’un des principaux changements apportés à la politique dans le but de rendre le programme d’aide sociale plus juste pour tous.

La Politique sur le revenu des ménages régit en partie le processus pour déterminer l’admissibilité à l’aide sociale et les taux de prestations. Elle définit un domicile comme « deux personnes ou plus qui habitent ensemble et qui partagent les responsabilités du ménage tout en bénéficiant économiquement du partage de la nourriture, du logement et des installations ». L’admissibilité pour l’aide sociale et les taux de soutien financier dépendent du revenu total du ménage, et non de la situation financière individuelle. La politique sur le revenu des ménages (6.1) indique clairement que « l’établissement d’un domicile se solde souvent par le refus, l’annulation ou la diminution de l’aide financière, selon les circonstances ».

Nous considérons que la politique sur le revenu du ménage est injuste, discriminatoire, inutile, coûteuse, désuète et indéfendable. Elle suscite souvent la situation où un prestataire de l’aide sociale est obligé de vivre loin de son conjoint ou de sa conjointe, de sa famille, de ses amis et de ses réseaux de soutien; sinon, le prestataire risque de perdre une partie ou la totalité de ses prestations d’aide sociale.

Les taux d’aide sociale de la province sont parmi les plus bas du pays, ne sont pas augmentés chaque année et ne tiennent pas compte de l’augmentation du coût de la vie. Nous préconisons une hausse du plafond du revenu du ménage pour les personnes vivant de l’aide sociale à un montant décent (50 000 $, selon les défenseurs), puisque tous les membres d’un ménage méritent leur propre revenu et l’autonomie financière qui l’accompagne. Une modification de la politique sur le revenu des ménages donnerait plus d’autonomie aux personnes qui ont recours à l’aide sociale.

J’estime que cette politique est discriminatoire à l’égard de plusieurs groupes de personnes, y compris les personnes ayant un handicap. Le Nouveau-Brunswick a le deuxième taux de personnes ayant un handicap au pays. La politique ne tient pas compte des coûts supplémentaires qui découlent d’un handicap. Pour conserver ses prestations, une personne ayant un handicap est obligée de vivre seule, souvent dans des conditions d’isolement et d’insécurité.

Mettre fin à la politique sur le revenu du ménage permettra au gouvernement d’économiser de l’argent, du temps et des ressources. La longue liste d’exceptions à cette politique montre qu’elle est inutilement coûteuse et qu’elle exclut de nombreux groupes de personnes. Une modification de cette politique permettra à un plus grand nombre de prestataires d’aide sociale de partager un logement avec d’autres personnes, réduisant ainsi le logement précaire et assurant l’accès à des réseaux de soutien.

En apportant des changements positifs à la politique sur le revenu du ménage, le Nouveau-Brunswick a la chance de marquer une étape importante dans le développement de la politique sociale, de devenir chef de file dans ce domaine, et d’assurer à tout le monde une vie de dignité, d’autonomie et de compassion.

Envoyez cette lettre à Ministre Bruce Fitch (et au premier ministre Blaine Higgs et à tous les chefs de parti) ici.


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  • Common Front for Social Justice
  • Solidarité Fredericton

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